Nos travaux sur le fonctionnement de l’activité criminelle de proxénétisme sur mineures et les sessions de valorisation des résultats organisées dans leur prolongement ont mis en évidence plusieurs processus contribuant à entraver l’accompagnement des mineures en situation de prostitution. Ces processus sont notamment liés à des similitudes, si ce n’est un effet miroir, entre ce que les jeunes mettent en place et la réaction de celles et ceux qui tentent de leur proposer des mesures d’accompagnement.

La présentation de ces éléments et des blocages qui peuvent en résulter permettra d’ouvrir des pistes de réflexion quant aux moyens de les désamorcer. Il peut s’agir de la valorisation d’espaces collectifs et de l’identification d’une temporalité propre aux mineurs concernés, qui se révèle bien souvent difficile à concilier avec celle des professionnels à leur contact.