« La prostitution des adolescents n’est certainement pas un problème nouveau, mais celui-ci prend une acuité particulière à notre époque. Les pratiques toujours plus largement diffusées par les réseaux sociaux accentuent la difficulté à en connaître les limites. De même les limites de ce que l’on peut qualifier de prostitution deviennent floues pour ces adolescents, parfois sans échange d’argent ou sans connaissance des enjeux.
Pour les professionnels qui accompagnent ces jeunes, le discernement s’impose entre la perception et le vécu adolescent, dans ce contexte de réseaux sociaux et une qualification plus objective des pratiques, afin d’entendre au plus près les symptômes sous-jacents d’une prostitution ordinaire, banalisée, qui ne dit pas son nom et ne se reconnaît pas de manière classique avec la forme proxénète/prostitué(e)/argent. »