L’enfant et le conflit familial
« Il est parfois extrêmement triste de constater combien la parole de l’enfant est souvent plus entendue dans le prétoire que par ses propres parents qui sont totalement aveuglés par leur ressentiment et leur incapacité à mettre de côté leur haine.
Les juges ont aujourd’hui radicalement modifié leurs décisions puisque, souvent, les ordonnances de non-conciliation ou les jugements relatifs aux questions concernant l’autorité parentale spécifient que toute nouvelle saisine du juge ne sera recevable que dès lors que les parents auront tenté une médiation pour solutionner leurs différends.
Signe du temps où la déjudiciarisation se développe au profit des modes alternatifs de résolution des conflits : est ce forcément adapté en cas de conflit exacerbé ? Force est de constater que le nombre de médiations augmente et qu’en matière familiale le taux d’accord est en nette progression. Gageons qu’un dialogue ainsi retrouvé puisse laisser place à une enfance préservée. »