« Il est aujourd’hui largement admis qu’à la suite d’une catastrophe, l’adoption internationale ne peut être une réponse valable, tant que tous les efforts visant à localiser la famille biologique de l’enfant concerné n’ont pas été mis en œuvre. Un problème spécifique se pose dans des pays comme Haïti, où de nombreuses procédures d’adoption – dans ce cas plusieurs centaines- étaient en cours, à différents stades, lorsque le tremblement de terre est intervenu. Il est important de parvenir à un accord quant à la manière de traiter les cas qui se trouvaient à des étapes très différentes, depuis ceux pour lesquels un jugement d’adoption avait été rendu à ceux pour lesquels l’apparentement avait eu lieu, et même ceux où l’enfant avait seulement été déclaré adoptable de manière informelle. Tous les intervenants avaient la responsabilité de définir une politique compatible avec les principes et obligations internationaux, la loi nationale haïtienne, l’intérêt supérieur et les autres droits de l’enfant, et les droits de la famille d’origine.»
Mia Dambach et Christina Baglietto pour le Service social International (août 2010)